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L’OMS dévoile un promoteur de la santé numérique piloté par IA

04 février 2025

S.A.R.A.H, pour Smart AI Resource Assistant for Health, est un nouveau pas franchi par l’OMS dans l’utilisation de l’intelligence artificielle afin de soutenir les personnes dans leur quête de bonnes pratiques de santé.

Si une première version avait vu le jour pour lutter contre la mésinformation lors de la pandémie de COVID, cette nouvelle étape s’appuie sur des technologies de pointe et propose huit langues différentes.

Mise à jour : février 2025

sarah
cc OMS

Une approche personnalisée

L’une des grandes nouveautés du logiciel développé par Soul Machines [en] pour l’OMS est une approche individuelle des dialogues avec l’utilisateur. En d’autres termes, plus vous échangerez avec la plateforme et plus les réponses seront adaptées.

S.A.R.A.H. – que l’on peut aussi appeler Sarah – peut aider les populations à mieux comprendre les facteurs de risque associés à certaines des principales causes de décès dans le monde, notamment le cancer, les maladies cardiaques, les maladies pulmonaires et le diabète. Grâce à S.A.R.A.H., chacune et chacun a la possibilité d’accéder à des informations actualisées sur le sevrage tabagique, l’activité physique, une alimentation saine et la relaxation, entre autres.

En format texte ou en vidéo, l’intelligence artificielle est bien sûr disponible 24/24 et 7 jours sur 7. Le français est une des langues accessibles.

Un axe de recherche prioritaire pour l’OMS

Le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, explique combien il croit en ces technologies pour réussir à touche le plus grand monde.

L’avenir de la santé passe par le numérique, et aider les pays à exploiter les potentialités des technologies numériques au bénéfice de la santé fait partie des priorités de l’OMS. S.A.R.A.H. nous donne un aperçu de la façon dont l’intelligence artificielle pourrait être utilisée à l’avenir pour améliorer l’accès à l’information sur la santé en s’appuyant sur l’interactivité. J’appelle le milieu de la recherche à nous aider à continuer d’explorer les façons dont cette technologie pourrait réduire les inégalités et permettre à tous et toutes d’obtenir des renseignements fiables et à jour sur la santé.

La question de la confiance accordée à une machine peut encore interroger et on peut également se demander si les utilisateurs les plus en demande d’information sauront s’orienter vers ce média. Toutefois, il est évident que l’IA prend une place de plus en plus importante dans nos vies, et voilà que le secteur de la promotion de la santé se voit concerné.

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